Le Québec vers 1905
Les Prairies vers 1905
Diversité
Vue générale de l'oratoire Saint-Joseph
Creative Commons (BY-NC-SA) / Denis Chabot Québec en images
Gare de chemin de fer, Saint-Jérôme, QC, vers 1910
Creative Commons (BY-NC-ND) / Auteur inconnu Musée McCord, MP-0000.982.10
Oratoire Saint-Joseph, chemin Queen Mary, Montréal, QC, vers 1917
Creative Commons (BY-NC-ND) / Wm. Notman & Son Musée McCord, VIEW-6468.1
Révérend A. Labelle, Montréal, QC, 1864
Creative Commons (BY-NC-ND) / William Notman (1826-1891) Musée McCord, I-11098.1
Connaissez-vous le frère André et le curé Labelle? Ce sont deux religieux qui ont marqué le Québec à leur façon et dans deux environnements différents.
Le frère André, à la ville
Le frère André, né Alfred Bessette en 1845, connaît une jeunesse marquée par la maladie et la pauvreté. Comme de nombreux Québécois, il devra se rendre en Nouvelle-Angleterre pour travailler dans les usines de textile.
De retour à Montréal, il joint les Frères de la Sainte-Croix. Devenu frère André, il fonde une petite chapelle dédiée à Saint-Joseph, en 1904. Des catholiques de partout en Amérique du Nord viennent pour y prier, car la rumeur prétend que le frère André peut faire des miracles. On doit donc agrandir la chapelle qui deviendra l’Oratoire Saint-Joseph.
Le curé Antoine Labelle, à la campagne
Si tu habites les Laurentides, tu as certainement déjà entendu parler un jour ou l'autre d'Antoine Labelle. Le curé Labelle, né en 1833 et mort en 1891, incarne le mouvement de colonisation au Québec à la fin du 19e siècle. Pour Labelle, la solution à l’exode des Canadiens français vers les États-Unis passe par la colonisation des « pays d’en haut ». Il tente d’attirer des colons dans la région de Saint-Jérôme, une paroisse de quelques milliers d’habitants qui vivent principalement de l’industrie forestière.
Habile politicien, il sera nommé sous-ministre de l’agriculture et de la colonisation en 1888 et il réclame à grands cris un chemin de fer pour faciliter les communications et les transports dans la région. Parce qu’il entretien de bonnes relations avec le milieu politique, le Petit Train du Nord arrive à Saint-Jérôme en 1876. Puis il se rendra jusqu’à Labelle, en 1893, ville nommée en hommage à celui qu’on a appelé le « Roi du Nord ».
Par leurs réalisations, ces deux hommes sont des exemples qui illustrent bien l’influence des religieux dans la société québécoise de 1905.
Auteur Service national du Récit de l'univers social
