Le Bas-Canada vers 1820
Le Bas-Canada après l'Acte constitutionnel de 1791
Creative Commons (BY-NC-SA) Service national du RÉCIT de l'univers social
Le marché de la basse-ville vu depuis le quai de McCallum, Québec, 4 juillet 1829
Domaine public / James Pattison Cockburn Bibliothèque et Archives Canada, C-150737
Photo de Montréal prise en 1851 où l'on voit la rue St-Antoine à l'avant-plan
Domaine public / Robert Lisle Bibliothèque et Archives Canada, C-047354
Montréal en 1832
Creative Commons (BY-NC-ND) / James Duncan Musée McCord, M312
Vue de la place d'Armes à Québec en 1832
Creative Commons (BY-NC-ND) / R. A. Sproule Musée McCord, M17262
Portrait du territoire
Le territoire du Bas-Canada s'étend du sud de Montréal jusqu'au nord du Lac Saint-Jean. La majorité de la population vit sur les rives du fleuve Saint-Laurent qui est un chemin qui mène vers l'intérieur du continent.
Cette grande voie d'eau au centre du territoire rayonne et facilite les déplacements tout en encourageant le commerce. La majorité des gens pratiquent l'agriculture comme métier. Ils cultivent les terres fertiles pour ensuite vendre leurs surplus au marché. D'autres, pour obtenir encore plus d'argent, deviennent bûcheron l'hiver et coupent du bois dans les grandes forêts.
Seigneurie et cantons
Avec l'arrivée des Anglais, de nouveaux territoires sont colonisés. Les arrivants des États-Unis, qu'on appelle Loyalistes, iront surtout s'établir dans la région des Cantons de l'Est. Dans la tradition française, on divise les terres en seigneuries, pour les Anglais, ce sera en Cantons. Dans les Cantons, les terres sont divisées en carrés, c'est pourquoi on a l'impression que le territoire est quadrillé.
Le territoire du Bas-Canada est donc un mélange entre la culture française et anglaise avec des seigneuries tout au long du Saint-Laurent et des Cantons plus au sud près de la frontière américaine. Toute la population ne vit pas à la campagne, il y a aussi des villes, comme Québec, Montréal et Trois-Rivières.
Auteur Léon Robichaud
