La Nouvelle-France vers 1745
Le Bas-Canada vers 1820
Changement
Les ustensiles de la cuisine. Le chien peut être remplacé par un enfant pour tourner la manivelle
Domaine public / C.W. Jefferys, The Picture Gallery of Canada, p. 144 Bibliothèque et Archives Canada
Utilisation de la crémaillère et d'un chaudron dans une cuisine
Tous droits limités Lamontagne et Duchesne / Prologue
Chaudron
Tous droits réservés Musée québécois de culture populaire, 1983_1449
En Nouvelle-France, on travaille fort et on mange beaucoup. Les gens prennent généralement trois ou quatre repas par jour. L'heure des repas varie chez les agriculteurs. En fait, avec les nombreux travaux qu'ils doivent effectuer sur la terre durant l'été, les paysans s'ajustent souvent avec le mouvement du soleil.
Ainsi, le déjeuner se prend très tôt afin que l'habitant puisse commencer son travail dès le lever du soleil. Pour déjeuner, on mange du pain.
À midi, les gens arrêtent de travailler pour le dîner. On sert alors un potage, fait de bouillons et de légumes que l'on accompagne de pain; celui-ci remplace les pommes de terre qui ne sont pas cultivée ici à l'époque. Suit le plat principal; on mange de la viande bouillie, rôtie ou en ragoût. Le dessert, lorsqu'il y en a, se compose surtout de fruits.
Le paysan travaille tout l'après-midi et arrête avec le coucher du soleil. Le souper se prend donc en fin de journée. On mange souvent la même chose qu'au dîner. En fait, on prépare une seule grosse quantité de nourriture qui sert à la fois de dîner et de souper.
Le vendredi, la religion interdit aux catholiques de manger de la viande. Les habitants mangent alors des légumes, du poisson et des œufs.
La variation des plats cuisinés dépend surtout des saisons. On mange des légumes et des fruits frais lorsqu'ils sont prêts à être cueillis. Le reste de l'année, on se contente des réserves accumulées et de la viande des animaux qui ont été abattus.
Les aliments varient aussi selon la richesse des habitants. Le seigneur mange davantage de nourriture raffinée, comme du chocolat, qui vient d'ailleurs. De son côté, le paysan doit se contenter de ce que la nature met à sa disposition.
Auteur Service national du Récit de l'univers social
