Le Québec vers 1905
Le Québec vers 1980
Changement
Rouyn en mars 1927
Domaine public / Auteur inconnu Bibliothèque et Archives Canada, 3623984
Camp portatif (1935)
Creative Commons (BY-NC-SA) / Jean-Pierre Langelier Monde en images, 34213
Défricheurs en Abitibi (1928)
Creative Commons (BY-NC-SA) / Anonyme Monde en images, 21438
Infirmière de colonie soignant des enfants dans une clinique médicale (1928).
Creative Commons (BY-NC-SA) / Anonyme Monde en images, 21444
Colons transportant meubles et bagages sur le dos en 1928.
Creative Commons (BY-NC-SA) / Anonyme Monde en images, 21439
À la fin du 19e siècle, la plupart des terres cultivables de la vallée du Saint-Laurent sont occupées et il est difficile pour les agriculteurs d’en trouver de nouvelles. Il est aussi difficile de trouver un emploi. Pour ces raisons, plusieurs Canadiens français émigrent aux États-Unis, dans la région de la Nouvelle-Angleterre, pour trouver des emplois. L’Église s’inquiète beaucoup de cette émigration qui menace de vider les campagnes du Québec. Elle lance donc un vaste programme de colonisation des régions pour offrir une alternative aux gens qui cherchent du travail.
La colonisation
Ce sont les curés et les évêques catholiques qui organisent la colonisation de plusieurs régions. Le plus célèbre d’entre eux est le curé Labelle qui supervise la colonisation des Laurentides. Les sociétés de colonisation vendent des terres aux colons à bas prix. En échange, ces derniers doivent y construire une maison, l’habiter et défricher une partie de la terre. Comme les terres vendues aux colons ne sont pas de très bonne qualité et que le climat dans les régions reculées n’est pas favorable à l’agriculture, peu de colons réussissent à gagner leur vie avec les produits de leur terre. Ils arrivent à peine à répondre aux besoins de leur famille.
Les régions ouvertes par la colonisation
La colonisation a suivi de près l’industrie forestière parce que les colons devaient souvent travailler sur les chantiers forestiers l’hiver pour subvenir aux besoins de leur famille. Ainsi, des régions comme le Saguenay-Lac-Saint-Jean, l’Abitibi et les Laurentides ont été défrichées grâce au mouvement de colonisation. Même s’il n’a pas été possible de développer l’agriculture dans la plupart de ces régions, elles ont été ouvertes pour l’implantation d’industries par la suite.
Auteur Alexandre Lanoix
