Les Prairies vers 1905
Mineurs manœuvrant une haveuse à la mine Galt no 8, Alberta
Tous droits réservés / The Lethbridge Herald Galt Museum & Archives, 19752400059
Équipe d'ouvriers au canal d'irrigation de la rivière Milk, Alberta
Tous droits réservés / Auteur inconnu, 1904 Galt Museum & Archives, 19731722000-014
Scène de rue lors de la grève générale de Winnipeg, 1919
Domaine public / Auteur inconnu, 1919 Bibliothèque et Archives Canada, MIKAN 3574292
Tous les habitants ne sont pas des agriculteurs dans les Prairies, bien que ce soit là le groupe le plus nombreux. On retrouve aussi des éleveurs et des ouvriers en nombre assez important.
Les éleveurs
Les propriétaires des ranchs sont en général des hommes d’affaires venus des provinces de l’Est, comme l’Ontario, ou de Grande-Bretagne. Parfois, les terres leur appartiennent, mais souvent elles sont louées. Les conditions de vie des éleveurs sont généralement meilleures que celles des fermiers. Ils s’installent souvent près d’une rivière, avec des arbres tout près. Leur maison est donc en bois. Avec leurs troupeaux, ils peuvent toujours avoir de la viande pour les repas. Un peu comme les fermiers, ils se regroupent aussi dans des associations, comme la Live Stock Grower’s Association, à partir de 1895.
Les ouvriers
En 1905, les Prairies sont moins urbanisées et industrialisées que le Québec, mais on compte tout de même plusieurs usines et manufactures. Les ouvriers représentent donc un groupe important dans les villes des Prairies, particulièrement à Winnipeg. Les compagnies de chemins de fer sont un des principaux employeurs, mais on retrouve aussi des travailleurs et des travailleuses dans l’industrie du vêtement, dans les métiers de la construction ou dans l’industrie métallurgique par exemple. Leur situation est semblable à celle des ouvriers dans les villes du Québec.
Le savais-tu?
C’est à Winnipeg qu’il y a eu la plus grande grève générale au Canada au début du 20e siècle. En 1919, durant six semaines, plus de 30 000 travailleurs ont fait la grève, paralysant du même coup toute la ville. Les employeurs de la ville refusaient de négocier avec les syndicats. Il a fallu une intervention musclée de l’armée pour mettre fin au conflit.
Auteur Service national du Récit de l'univers social
