Le Québec vers 1980
Des mineurs prenant leur lunch dans une mine de l'Abitibi en 1940
Creative Commons (BY-NC-SA) / Auteur inconnu Le monde en images, 21530
La cité de l'or, lieu touristique populaire de Val d'Or
Creative Commons (BY-NC-SA) / Martin Guérin, 2002 Le monde en images, 19984
Un travailleur dans une usine de papier moderne
Creative Commons (BY-NC-SA) / Alain Provencal, 2001 Le monde en images, 20742
Une usine abandonnée à Schefferville dans le Nord-du-Québec
Creative Commons (BY-NC-SA) / Jean-Marie Dubois Le monde en images, 17859
Des mineurs au travail dans une mine de l'Abitibi en 1940
Creative Commons (BY-NC-SA) / Auteur inconnu Le monde en images, 21526
Les ouvriers d'un camp de bûcherons dans la région de Chaudière-Appalaches en 1945
Creative Commons (BY-NC-SA) / Auteur inconnu Le monde en images, 24813
Vers 1980, la plupart des emplois du Québec sont dans le secteur tertiaire (les services). Ce secteur est le principal moteur de l’économie québécoise. Les temps sont plus difficiles pour les industries minière et forestière qui font partie des secteurs primaire (extraction des ressources) et secondaire (transformation des ressources). Comme la plupart des emplois de ces secteurs se situent loin des grands centres, il devient difficile pour les régions québécoises de maintenir le dynamisme de leur économie.
L’exploitation minière
En 1980, l’exploitation minière n’occupe plus une place importante dans l’économie québécoise. Seules quelques régions offrent des ressources minières en demande comme le fer de la Côte-Nord et le cuivre, le zinc et l’or de l’Abitibi. Comme l’industrie minière du Québec est tournée vers l’exportation, elle dépend du marché mondial et de la demande des autres pays. Le contexte mondial des années 1960 et 1970 a fait en sorte que les métaux exploités au Québec ont été moins en demande. Par exemple, on a découvert que l’amiante était dangereux pour la santé des mineurs et des utilisateurs. Cela a grandement affecté les mines d’amiante du Québec puisque ce minerai n’est presque plus utilisé.
L’exploitation forestière
L’exploitation forestière, elle aussi tournée vers l’exportation, connaît également quelques difficultés. D’abord, la mécanisation de l’industrie après la Deuxième Guerre mondiale a fait perdre plusieurs emplois bien que l’on observe une augmentation de la production. Les secteurs des pâtes et papiers et des produits du bois fonctionnent bien, mais font face à une concurrence féroce de la part des États-Unis. Malgré cela, cette industrie emploie encore beaucoup de gens, surtout dans les régions.
Auteur Alexandre Lanoix
