La Nouvelle-France vers 1745
Les Treize colonies vers 1745
Diversité
Un coureur des bois
Domaine public / Arthur Heming Bibliothèque et Archives Canada, C-005746
Coureurs des bois au Manitoba
Domaine public / Artiste inconnu Bibliothèque et Archives Canada, C-082972
Vers 1745, la traite des fourrures est une entreprise très règlementée. Toute personne qui désire faire la traite des fourrures doit détenir un permis et toutes les peaux vendues à l’extérieur de la Nouvelle-France doivent passer par la Compagnie des Indes occidentales. Pour obtenir le droit de faire du commerce avec les membres des Premières Nations, on doit acheter un permis qui coûte 1 000 livres. C’est très cher.
Devenus hors-la-loi
Depuis les débuts de la Nouvelle-France, les coureurs des bois ont parcouru le territoire et sont entrés en contact avec les tribus autochtones pour acheter des fourrures et les revendre par la suite. À partir de la fin du 17e siècle, les coureurs des bois indépendants sont progressivement remplacés par des employés des compagnies. À partir de 1716, on considère que les personnes qui font du commerce sans avoir de permis, comme les coureurs des bois, sont des hors-la-loi.
Un travail difficile
La vie des coureurs des bois n’est pas de tout repos. Ils doivent parcourir de très longues distances en transportant de lourds ballots de fourrures, faire du portage et supporter des conditions climatiques extrêmes. En plus, leurs profits baissent depuis plusieurs années. Il y a donc de moins en moins de coureurs des bois en Nouvelle-France.
Auteur Alexandre Lanoix
