La Nouvelle-France vers 1745
Les Treize colonies vers 1745
Diversité
Vue de l'entrée du port de La Havane aux Antilles
Domaine public / Peter Canot, 1764 Library of Congress, LC-DIG-pga-03672
Marché de Boston
Domaine public / Samuel Hill, The Massachusetts magazine, mars 1789, p. 1 Library of Congress, LC-USZ62-45571
Vue du port et de la ville de Boston vers 1791
Domaine public / Samuel Hill Library of Congress, LC-USZ62-55120
Les Treize colonies ont un site géographique idéal pour le commerce grâce à de nombreux ports ouverts à l'année sur la côte atlantique.
Tout comme la France, l'Angleterre met l'accent sur le mercantilisme, c'est-à-dire que les colonies produisent des matières premières qui sont vendues à la métropole. Celle-ci envoie des produits finis dans les colonies. Les Treize colonies, surtout celles du nord et du centre, développent une grande autonomie en matière de commerce.
Les ports importants des Treize colonies sont Boston, New York et Philadelphie. À partir de leur expertise dans les pêches, les marchands de Boston exportent du blé, du bois, des navires et sont impliqués dans de grands circuits commerciaux triangulaires. En approvisionnant les Antilles, ils obtiennent du sucre qui est expédié en Angleterre en échange de divers produits vendus en Afrique où ils achètent des esclaves qui seront vendus dans les Antilles et dans les colonies du Sud.
Philadelphie, alors la plus grande ville des Treize colonies, exporte une variété de produits : porc, boeuf, poisson, divers grains et de la farine. La moitié de la farine exportée des Treize colonies passe par Philadelphie. Le commerce est tellement développé dans les Treize colonies qu'elles vendent plus qu'elles n'achètent. De son côté, la Nouvelle-France achète presque toujours plus qu'elle ne vend.
Auteur Léon Robichaud
